Quand la Pub parle aux geeks

2009 semble être l’année de la consécration pour les geeks (sur qui vous trouverez toute une documentation ici).

En effet, avec l’explosion des smartphones, des netbooks, des consoles pour toute la famille, le terme « geek » qui définissait jusqu’ici des passionnés tend à se démocratiser.
geek-chic

Certains dénoncent cette dérive, craignant un pervertissement de l’esprit initial. D’autres, comme le tout récent Geek – Le Magazine (découvert grâce à Crapule), comparent cette évolution au phénomène que nous avons vécu en 1998.

Du jour au lendemain, tout le monde s’était réveillé en amoureux du football. Les politiques donnaient leur pronostics, et le sujet devenait beaucoup plus général qu’il ne l’était…

…tout comme aujourd’hui nous avons un Premier Ministre qui se prétend Geek, et que les « nouveaux geeks » affluent par milliers chaque jour.

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La promotion de l’alcool : un casse-tête publicitaire

La législation Française est excessivement restrictive concernant la Publicité pour l’alcool. Cela répond bien sûr à des problématiques de santé publique… et a aussi pour conséquence de créer un énorme casse-tête pour les Agences en charge des budgets « Alcools ».

Rappel législatif :
– 1987 : adoption par le Parlement de l’amendement Barrot interdisant toute publicité pour la bière à la télévision.
– 1991 : adoption de la loi dite ‘loi Evin » réglementant plus globalement et plus rigoureusement la forme et les supports acceptables de publicité pour l’alcool.

La « loi Evin » est basée sur l’idée que tout ce qui n’est pas expressément autorisé par la loi est prohibé (alors qu’avant, c’était le contraire qui prévalait).

Elle autorisait jusqu’à aujourd’hui la publicité :

  • dans la presse écrite (sauf celle destinée à la jeunesse),
  • à la radio (dans certaines tranches horaires définies par décret),
  • par voie d’affichage,
  • par envoi de circulaires ou brochures commerciales,
  • dans les fêtes et foires traditionnelles, les musées, confrérie et stages d’oenologie.

… toute publicité au cinéma ou à la télévision étant donc expressément exclue

L’idée ici n’est pas de disserter autour de la loi mais plutôt de parler de la réponse publicitaire qui lui est donnée. On peut tout d’abord dire qu’il est très difficile de développer un contenu créatif pour les marques d’alcool. Il est globalement interdit de montrer quelqu’un en train de consommer (par contre, on peut montrer un serveur, mais il doit être très clairement identifié comme tel), il est impossible de parler du contexte dans lequel l’alcool pourrait éventuellement être bu, et l’on se retrouve donc avec des Packshots de bouteilles et de faibles tentatives graphiques pour rendre le message un minimum différenciant.

Les Agences Françaises semblent donc être condamnées à voir passer les formidables campagnes développées par exemple aux Etats-Unis ou en Angleterre.

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