Et si on réduisait la marque à sa plus simple expression ?

Dans un secteur comme la publicité, le branding et l’attribution à la marque sont essentiels. Cela amène des discussions entre le client et son agence, le premier partant parfois du principe rassurant que « Plus gros le logo » est la bonne attitude à adopter, là où l’Agence essaie de défendre sa création, sa mise en page, sa subtilité.

Mais que reste-t-il de la marque quand on l’a dépouillée de ses couleurs, de ses traits ? La forme d’un produit suffit-elle à produire de la reconnaissance ? Et surtout, face à un visuel dépouillé, comment réagiront les gens ? Vont-ils reproduire ce qui existe, où envisager différemment le nouvel objet ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce sont toutes ces questions qu’Andrew Miller, Brand Strategist américain, souhaite soulever avec son projet Brand Spirit.

Pendant 100 jours, il a décidé de recouvrir de blanc un ensemble de produits, et de les poster sur son Tumblr, réduisant ainsi la marque à sa plus simple expression, sous la forme d’un packaging « débrandé ».

Certains visuels ne font aucun doute sur la marque qui est derrière, d’autres sont moins évidents.

Je vous laisse découvrir quelques-uns des visuels, et vous invite à retourner de temps en temps sur son site pour suivre ce joli projet.

Source.

3 réflexions au sujet de “Et si on réduisait la marque à sa plus simple expression ?”

  1. Projet intéressant. mais n’y a-t-il pas une confusion entre la marque et le produit ?
    Un préservatif est un préservatif. Ce n’est pas la forme de l’emballage qui le distingue, mais bien son identité graphique… Est-ce Manix, Durex ou Hansapalast ? On ne peut le savoir… Sauf si la marque a réfléchi à un design particulier. D’où l’importance capital du design dans la construction du branding.

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  2. +1 pour 40centimes,
    Des marques tels que Scotch ou Kleenex qui ont assis leurs notoriétés sur tel ou tel types de produits, sont aujourd’hui facilement reconnaissable. Quant aux autres, une pile reste une pile! Si vous citez Duracell, c’est que la marque bénéficie d’une certaine forme de notoriété spontanée.
    Je ne pense pas que la forme d’un produit suffisse à la reconnaissance d’une marque dans un secteur ou la concurrence serait très forte (A contrario un produit se situant dans un secteur peu concurrentiel sera facilement reconnaissable) Seul une publicité accentué ou un packaging orignal peuvent jouer ce rôle de « Brand memory product ».

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