God of War 3 – Guerilla Marketing à Paris [Vidéo]

Voici une petite rétrospective des actions de street et de guérilla marketing qui ont été menées à Paris pour le lancement du jeu God of War 3 par l’Agence Urban Act (qui se définit avec malice comme une Agence Conseil en Streetégique Marketing Opérationnel).

Via un tweet de Gaetan. Et ça complète les récentes observations ici et ici de Pierre.

10 réflexions au sujet de “God of War 3 – Guerilla Marketing à Paris [Vidéo]”

  1. J’ai trouvé ça un peu léger comme action de street… ils auraient pu pousser le bouchon un peu plus loin (maurice). C’est un jeu que beaucoup de puristes attendaient, ils auraient dû marquer le coup ! un peu dommage.

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  2. @Karine Redfield: A mon avis, ça a été fait dans les limites de ce que la marque voulait bien assumer au niveau légal :)

    @Cyroul: Ami Cyroul, toi qui est pour moi un fier représentant du web de l’underground, tu ne vas pas te poser en censeur quand même ? Et puis dans Guerilla Marketing, le mot Guerilla ça veut bien dire ce que ça veut dire. Mais si problème il y a, tu dois avoir une injonction de tout nettoyer illico presto sous peine de grosse amende (et c’est sûrement le client qui débourse car il a validé l’opération en toute connaissance de cause).

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  3. @nico: J’ai vu passer aussi la remarque de QG, sur ce point, je suis d’accord. Au moins pour Heavy Rain ils étaient cohérents : https://mathieuflaig.com/2010/02/operation-clean-tag-pour-heavy-rain-et-gameblog-fr/

    @Quentin: Bon après le souci c’est de ne pas choquer les gens. Quand tu achètes le jeu, c’est marqué qu’il est interdit en dessous d’un certain âge. Dans la rue, tu ne peux pas contrôler qui va le voir donc tu limites. Sinon ils auraient balancé des litres de sang sur les murs en marquant le nom du jeu :)

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  4. @Publigeekaire

    Certes on ne contrôle pas qui la voit (subit) mais peut-être auraient-ils seulement pu décliner ces stickers sur d’autres personnages mythologique. En bref pour moi ils ne se sont vraiment pas fait chier.

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  5. Olà Ami PubliGeekaire !
    Évidement que je ne condamne pas l’opération en soi. Je la trouve rigolote même si elle n’est pas révolutionnaire et j’avais même twitté le Kratos de la rue de la roquette (http://tweetphoto.com/15280045 il y a une semaine).

    Non, ce qui m’embête c’est la responsabilité de l’agence ou de l’annonceur. A qui va le blâme si la régie Ratp ou Decaux (ou même un usager) fait un procès ? Je ne suis pas du tout un expert, mais je pense qu’il s’agit de choses fondamentales dans notre métier. Les grosses agences et annonceurs ne pigent rien à la légalité sur Internet, alors si elles utilisent de petites agences pour faire le sale boulot (et se prendre les balles juridiques), il ne faut pas les acclamer mais les traiter de suicidaires (ou de stupides).
    Sérieusement, quand c’est ta boite, tu ne joues pas avec le feu.

    Sinon, je pense que la vraie guerilla, doit être un outil pour des petites marques qui n’ont pas les moyens de se payer des 4/3 dans le métro ou du print ou alors ton produit est vraiment particulier (mais ce n’est pas le cas ici).
    Car quel intérêt de se prendre un procès quand tu peux/vas acheter la même chose (ce qui est le cas d’Ubisoft) ?

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  6. @Cyroul: Je crois que c’est quand même un peu sous-estimer les clients et leurs agences (et ce que tu dis pour la Guérilla, d’aucuns le disaient pendant longtemps pour le web…). A l’heure actuelle, tu as un tendance chez les annonceurs à vouloir prendre des risques mesurés.
    La crise renforce la nécessité d’émerger, et donne aussi envie à des marques de tenter de expériences qu’elles ne s’étaient pas permises jusqu’ici. Comme de la Guérilla par exemple. Ici, à part faire retirer les visuels sous peine d’amende, je ne vois pas trop ce qu’encourent l’Agence ou le client (on ne choque pas…).
    Et pour la partie « c’est pas de la Guérilla », j’en reviens à mon argument du risque mesuré : le client a envie de s’encanailler avec de l’alternatif mais ne veut pas non plus prendre de gros risques. L’agence propose donc une opération qui sera vue, qui permettra de dire « On a fait de la Guérilla », mais qui ne prêtera pas trop à conséquence s’il y a un souci. Appelons-ça de la Soft Guérilla. Évidemment, ça déçoit un peu les acharnés que nous sommes parce qu’on sent que le côté « mesuré » a créé une campagne plus banale…
    Mais personnellement, je préfère voir un verre à moitié plein, et me dire que forte de cette première expérience, Ubisoft aura envie d’aller un peu plus loin. Et je ne suis pas d’accord sur le côté « réservé aux petites marques ». Je crois que la Guérilla peut bien répondre à certains produits spécifiques, à des problématiques précises d’un annonceur, et qu’elle permettra de toucher différemment un cible qui s’en souviendra.
    La preuve en est que vous étiez plusieurs à avoir vu ces visuels de Kratos dans Paris alors qu’ils n’étaient sûrement pas légion, et que vous avez eu envie de les partager.

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  7. @PGR (=PubliGeekaire) Non, faire un site web n’a jamais été interdit par la loi ! Ce n’est pas comparable. Quand on a les moyens d’Ubi on peut faire autre chose que du print et de l’affichage sauvage non ?

    Et pour le côté légal, hélas, je ne m’y connais pas assez, et je ne sais pas ce qu’ils risquent (et personne n’est à priori capable de répondre à cette question légal, je n’entends que des suppositions).

    Ne mélangeons pas le débat intérêt du street vs danger du légal, qui sont 2 sujets complètement différents. Et je te propose une bière pour en discuter ;)

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